Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
psyconaute
psyconaute
  • Le psyconaute est l'aventurier de la psychiatrie, éviter les pièges, soigner son mental, subir les effets indésirables des médicaments, faire la part d'utile dans les boniment du psychiatre, reconstruction personnelle, sociale et professionnelle.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
17 juillet 2009

Hey doc tu me deal une ordonnace

Médicaments psychoactifs
                               

                                                                        

                               

Médicaments psychoactifs et dépendance

               

Si certains médicaments psychoactifs n'entraînent pas de dépendance hysique, une dépendance psychique est possible selon chacun  pour chaque substance. Les  benzodiazépines entraînent une dépendance physique et psychique.

               

Lorsque la consommation d'un médicament psychoactif est perturbée, détournée ou augmentée en dehors de la prescription du médecin, on parle de toxicomanie médicamenteuse.

               

Les médicaments concernés sont nombreux : psychotropes, opiacés, barbituriques, amphétamines, benzodiazépines. Sont également utilisés des analgésiques, des anorexigènes, des stimulants, des sirops antitussifs, des antalgiques et des laxatifs.
  On distingue trois types de toxicomanies médicamenteuses.

               

La toxicomanie médicamenteuse

               

Elle concerne tous les types de médicaments, les associations de différents médicaments n'étant pas rares.
                  
Cette pratique de consommation se rapproche de la dépendance (La dépendance, ça commence quand ?) : la vie de l'usager est centrée sur sa consommation. Il est constaté une alternance entre des moments de consommation contrôlée et des moments de consommation excessive. Il est souvent difficile de distinguer la recherche de l'oubli, du sommeil, du soulagement de l'anxiété, de la recherche de sensations voluptueuses, du plaisir de fonctionner dans un "état second", voire de l'ivresse de l'anéantissement pour comprendre les motivations de ces consommations.

               

La toxicomanie médicamenteuse chez les toxicomanes

               

Les médicaments psychoactifs viennent apporter des sensations nouvelles, ou moduler les effets sédatifs ou excitants des substances psychoactives consommées par ailleurs. Suivant les effets recherchés ou les produits dont ils disposent, les usagers dosent avec plus ou moins de précision ou totalement à l'aveuglette leurs mélanges.

               

La toxicomanie médicamenteuse méconnue

               

Les médicaments sont généralement pris suite à une prescription médicale et, face à la persistance des plaintes ou à l'apparition de symptômes nouveaux, l'escalade médicamenteuse s'installe.
                  
En effet, l'usager cherche toujours le produit qui le guérira, et le médecin, tout en percevant plus ou moins le bien-fondé de cette demande, prescrit de nouveaux médicaments et/ou augmente la posologie.
                  
La situation se complique lorsque le patient fait lui-même ses mélanges, associe les diverses ordonnances d'un ou de plusieurs médecins, dans un but thérapeutique revendiqué.
                  
Dans ce cas, le patient, attaché à ses ordonnances, desquelles il supporte pas qu'on supprime un ou plusieurs produits, consomme de façon rituelle des quantités considérables de comprimés, gélules, etc. Dans cette conduite, il est difficile de faire la part de la dépendance physique, psychique, de la crainte du symptôme et du désir de médicament.

                                                                           

Les plantes ont été la base de la majorité des traitements. La pharmacopée (l'ensemble des médicaments) des Mésopotamiens comportait déjà près de 250 espèces de plantes pour soigner.                         À partir de la Renaissance, arrivent les végétaux d'origine tropicale. L'isolement des principes actifs des plantes ou des substances d'origine végétale n'intervient qu'au début du XIXe siècle, grâce aux progrès de la chimie.
                        
Les substances d'origine animale sont moins fréquentes mais tout aussi anciennes. Poison et venin de certaines espèces étaient utilisés.
                        
Les substances d'origine minérale sont employées depuis toujours à des fins thérapeutiques. Les anciens Egyptiens utilisaient le carbonate de calcium pour soigner les acidités du tube digestif, et les Romains la rouille de fer pour arrêter les hémorragies. Aujourd'hui, certains minéraux interviennent par exemple dans les traitements de carences en oligoéléments (fer, cuivre, manganèse, iode, calcium, magnésium...) ou dans le traitement des psychoses maniaco-dépressives (lithium).
                        
Il faut attendre le XIXe siècle pour que la science s'appuie sur des bases rationnelles de recherche, notamment dans le domaine des hormones.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité